LES ÉCONOMISTES DU GOUVERNEMENT SONT D’ACCORD : UNE AUGMENTATION MARQUÉE DU SALAIRE MINIMUM COÛTERA DES EMPLOIS; LES JEUNES SERONT PARTICULIÈREMENT TOUCHÉS

Publié septembre 12, 2017

TORONTO, 12 septembre 2017 – Le Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario  (BRF), un organe non partisan de l’Assemblée législative de l’Ontario, a publié son rapport aujourd’hui confirmant l’effet négatif de l’augmentation massive du salaire minimum par le gouvernement de l’Ontario.

« Restaurants Canada et des économistes indépendants avaient prédit que ceci aurait un effet négatif sur les emplois et l’économie, a commenté James Rilett, vice-président, Centre du Canada de Restaurants Canada. À présent, ce sont les propres économistes du gouvernement qui confirment que cette politique coûterait des emplois à l’économie ontarienne. »

Le rapport du BRF, intitulé Incidence économique de la hausse projetée du salaire minimum en Ontario, conclut que l’augmentation prévue du salaire minimum entraînera la perte de  50 000 emplois en Ontario, principalement chez les jeunes et les travailleurs à revenu modeste.

Le BRF note qu’il s’agit là d’une estimation conservatrice, car il n’a pas été tenu compte de la vitesse à laquelle l’augmentation sera mise en œuvre. Le Bureau n’a pas non plus pris en considération la gamme d’autres changements contenus dans le projet de loi 148, ni le phénomène de compression, qui pousse tous les salaires à la hausse lorsque le salaire minimum augmente.

« Le gouvernement insiste pour dire que l’économie se porte bien et que ces pertes n’auront pas d’impact. Voilà bien maigre consolation pour le jeune qui ne pourra pas obtenir son premier emploi, le nouveau Canadien à la recherche d’une occasion ou le travailleur qui a besoin de souplesse pour s’acquitter de ses responsabilités familiales », a ajouté M. Rilett.

Le rapport jette également le doute sur les prétentions du gouvernement à l’effet qu’il veut aider les familles à faible revenu. Alors que la perte d’emplois sera ressentie de façon disproportionnée par les personnes défavorisées, près de 40 pour cent des gains de revenu profiteront plutôt aux ménages à revenu élevé. Le rapport indique que « la hausse du salaire minimum serait un mécanisme d’intervention inefficace pour réduire la pauvreté ».

« Restaurants Canada a toujours été d’accord avec l’augmentation du salaire minimum, mais il faut le faire de façon responsable en tenant compte de tous les facteurs, ajoute M. Rilett. Une hausse marquée pour améliorer l’image politique de certains est un stratagème plutôt qu’une politique économique. Le gouvernement a encore le temps d’écouter les conseils de ses propres experts et de ralentir les moteurs. »

 

Restaurants Canada est une communauté en croissance regroupant 30 000 entreprises de services alimentaires, y compris restaurants, bars, traiteurs, institutions et fournisseurs. Au moyen de services, de recherche et de représentation, nous faisons le lien entre nos membres dans toutes les régions du pays afin de promouvoir la force et le dynamisme de notre industrie. Le secteur ontarien de la restauration injecte 32 milliards de dollars par année dans l’économie et emploie plus de 473 000 Ontariens, soit près de sept pour cent de la population active de cette province.

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